Infiltrations des nerfs somatiques

NERFS SOMATIQUES - DANS QUEL BUT ?

 1- Les infiltrations à valeur de DIAGNOSTIC vis à vis des NERFS somatiques ( ou BLOC TEST ).
Produit(s) :  anesthésiques locaux d’action rapide type ropivacaïne 0,2 % ou Lidocaïne 1%
Si la douleur disparait après l’infiltration, le test est positif et confirme une souffrance de nerf(s) en fonction du lieu d’injection.
Pour chercher à obtenir (outre le diagnostic) un effet durable dans le temps, il est souvent associé, en complément de l’anesthésique, des corticoïdes locaux (idem que pour le point 2)

2- Les infiltrations THERAPEUTIQUES vis à vis des NERFS somatiques qui ont été déja diagnostiqués.
L’objectif est de calmer l’inflammation.
Produit(s) : corticoïdes locaux 
Objectif : Action anti-inflammatoire

 

Par ailleurs , pour le système sympathique ( voir la deuxième publication en Annexe 2)
Les infiltrations DIAGNOSTIC ou THERAPEUTIQE vis à vis du SYSTEME NERVEUX  sympathique (ganglion impar…)
Produit(s) : toxine botulique

NERFS SOMATIQUES - LIEUX D'INFILTRATION

Plusieurs lieux d’infiltration pour les nerfs somatiques sont possibles (en fonction du diagnostic ou du soin visé) :

1- à la hauteur du ligament sacro-épineux pour névralgie pudendale

2- au niveau du canal d’Alcock pour névralgie pudendale.
Nota : Le bloc peut également être positif en cas de névralgie du nerf obturateur ; d’atteinte ou participation directe du muscle obturateur interne à la pathologie (syndrome myofascial de ce muscle).

3- au niveau du nerf obturateur par voie antérieure (lateral du pubis) ou postérieure (fesse) pour diagnostic nerf obturateur

4- au niveau des rameaux clunéaux  inférieurs (branche du nerf cutané postérieur de la cuisse) pour névralgie clunéale

5- en dessous de l’ombilic pour diagnostic nerfs iliohypogastrique, ilio-inguinal, génitocrural.

Pour mémoire : Infiltration locodolenti dans le cas de douleurs postopératoires

Références

Référence 1 : Les infiltrations des nerfs somatiques dans la prise en charge thérapeutique des douleurs pelvipérinéales chroniques.
J. Rigaud, T. Riant, D. Delavierre, L. Sibert , J.-J. Labat 

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