Résumé
Dans les forums et les groupes FB sur ces névralgies , les questions habituelles : Comment faire face ? Comment alléger les douleurs ? Qu’est ce qui marche pour vous ?ait , il n’y a pas de thérapies miracles
De fait , il n’y a pas de thérapie miracle et surtout qui fonctionne pour tous. C’est un ensemble de pratiques personnelles que l’on retient par tâtonnements et expérimentation.
Il est néanmoins utile de connaitre les pratiques qui sont couramment citées, de les classer, de les expérimenter et de noter ce qui marche pour soi et essayer de s’y tenir plutôt que de se disperser dans toutes les directions.
Si on met à part la chirurgie et autres interventions (infiltrations ….) en milieu hospitalier,
il reste 5 AXES THERAPEUTIQUES :
1- avec les médicaments (antidépresseurs, antiepileptiques …)
2– avec un thérapeute (kine, osteo, acupuncture, hypnose ….)
3- par l’hygiène de vie (marche, alimentation équilibrée, compléments alimentaires, …)
4- par l’équilibre et la confiance en soi (projets, calme mental , cognitives…)
5- par le prendre soin de soi (coussin, dispositifs ergonomiques, crèmes, chaud/froid, tens, naturopathie….)
Le post ici , dresse la carte que j’ai construite et la manière dont je l’utilise mais vous pouvez constituer la votre et voir si vous en tirez parti pour faire votre bilan personnel.
Cliquer ici pour télécharger un exemplaire vierge.
Utilisation
Il existe une échelle de la douleur, pourquoi ne pas constituer sa propre échelle de traitements ?
Pour ma part, je fais régulièrement un bilan de mes traitements et de mes pratiques vis à vis des douleurs neuropathiques.
Sur le diagramme circulaire, je note ce que je fais (avec assiduité, moyennement ou pas du tout). Je colorie un “paysage” avec cinq régions : les thérapeutes, les médicaments, le “prendre soin de soi” vis à vis des douleurs, l'”hygiène de vie” et bien sur “équilibre et confiance” (le mental).
- Confiance, cela peut être la confiance en une amélioration de la maladie bien sur et dans tous les cas garder la confiance en soi, par des projets, des activités même réduites.Se dire” la douleur est en moi, elle est parfois très forte mais elle n’est pas moi”
Je l’observe en comparant aux diagrammes précédents et me pose la question de ce qui va dans le bon sens et ce que je devrais faire plus.
En toile de fond, pour moi un objectif est de diminuer les médicaments et leurs effets secondaires (après un avis médical, bien entendu) en compensant avec d’autres pratiques qui me sont bénéfiques (il peut y avoir d’autres objectifs).
Il ne faut pas chercher une précision scientifique , ce qui compte c’est son AUTO-EVALUATION.
L’échelle est celle que l’on se donne: si on pense être au max, on note 100% , on ne fait rien vis à vis de cet axe on mets 0% .. et entre deux, on estime les états intermédiaires.
Exemples : Si je prends toujours un coussin adapté (sauf quand je l’oublie) c’est 100%, de la même manière si je pense être au max de la prise d’antidouleur ce sera 100% sur cet axe …..
On peut s’aider d’un journal que l’on tient par écrit.
Les valeurs que je mets ci-dessous correspondent à mes pratiques, cela n’a pas la prétention d’être un modèle. Je souhaite seulement partager une démarche.